Quand la justice est interpellée pour des problèmes d’état d’âme : Chronique d'un procès rocambolesque avec le maire de Foulayronnes

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Quand la justice est interpellée pour des problèmes d’état d’âme : Chronique d'un procès rocambolesque avec le maire de Foulayronnes

 

Aujourd'hui, direction le tribunal correctionnel ! Oui, vous avez bien lu. Un procès pour diffamation m'attendait, gracieuseté de notre cher maire. L'affaire aurait pu être croustillante, mais elle a vite pris l'eau à cause... d'un vice de procédure. Eh oui, plutôt que de m'attaquer en tant qu’élu, on m’a considéré comme Monsieur Lambda. Du coup, rideau !

Mais derrière cette petite bévue judiciaire et intellectuelle, j’ai vu se dessiner un schéma bien plus large : la stratégie du maire pour nous, élus d’opposition. Nous ne serions, semble-t-il à ses yeux, que de simples citoyens. Exit notre rôle démocratique ! Heureusement, la justice est là pour rappeler, de temps à autre, à notre docteur en droit (oui, oui, docteur en droit !) qu’il serait peut-être temps de nous considérer avec un peu plus de respect.

D’ailleurs, parlons-en, de ce « docteur en droit ». Il me semble que ses compétences juridiques sont, comment dire… un peu rouillées ? Ses deux derniers procès pour diffamation sont partis à la poubelle, victimes de vices de procédure. Alors, si les choses qu’il est censé maîtriser finissent ainsi, imaginez un peu ce qu’il en est des projets de notre commune. Ça fait peur, non ?

Comme j'aime bien le rappeler, tout le monde peut se tromper – après tout, nous ne sommes que des humains !

Mais si ça devient une habitude bien rodée, il est peut-être temps de se demander si on n'est pas en train de viser le statut de *professionnel* de l'erreur...

Je lui reconnais toutefois un talent indéniable à notre maire : flairer les bonnes idées chez les autres pour en faire ses trophées. Mais dans la pratique, c’est une autre histoire... Prenons la gendarmerie, qui s’est retrouvée délocalisée à Pont du Casse, ou le pôle de santé, pour lequel nous avons récolté si peu des subventions annoncées. On nous avait aussi vendu une école flambant neuve, et  une avenue du Caoulet digne des champs élysées, (malheureusement un trottoir de 3 mètres semble être l’unique prouesse architecturale pour l’années à venir).

Au début du mandat, j’avais quelques inquiétudes. Aujourd’hui, après ce procès, j'ai une certitude : rien de solide n'est vraiment fait. Le travail de fond semble inexistant. Pendant les conseils municipaux, on ne nous présente aucun projet en bonne et due forme, ni en termes d'organisation, ni de financement. Les seules réussites ? Elles viennent des projets de l'agglomération.

Bref, vivement l'arrivée d’une nouvelle équipe, prête à se retrousser les manches, monter des projets et, qui sait, nous offrir enfin une ville à la hauteur de nos ambitions !

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