Droit à l'erreur
Lors du Conseil municipal du 2 décembre, j'ai signalé en début de séance qu'une de mes colistières, Hélène Le Guirriec, n'avait pas reçu la convocation mail de la Mairie pour cette séance.
Il m'a été immédiatement rétorqué que, naturellement, Mme Le Guirriec avait bien été convoquée, que la Mairie disposait de la preuve de cet envoi, que le problème venait sans doute de chez elle, etc...
En guise de "preuve", la directrice générale des services de la Mairie a adressée à ma collègue un courrier. Et là, surprise : dans les documents de la Mairie, on voit qu'une coquille s’est malencontreusement glissée dans l’adresse mail de ma collègue. L’adresse en hotmail.fr s’est transformée en homail.fr. Juste une lettre de différence mais, comme disait Lamartine, "un seul être vous manque et tout est dépeuplé". Une seule malheureuse petite lettre et voilà pourquoi, comme nous l'avons simplement signalé, ma collègue n'avait pas reçu la convocation et les documents qui l’accompagnaient...
La liste s'allonge ! Même les convocations ne nous sont plus adressées correctement et je revois encore, lors de ce conseil, le regard méprisant du Maire nous expliquant que les problèmes venaient toujours des mêmes personnes. Parlait il de lui ?
Le droit à l’erreur, ça existe, et pour tout le monde : qui n’a jamais commis pareille maladresse ? Nous n’avons jamais pensé qu’il pouvait y avoir derrière cette convocation ratée la moindre malveillance. Ce serait d’ailleurs ridicule. Mais l’ambiance à la Mairie de Foulayronnes est telle que quand, en séance, un élu de l’opposition souligne ce genre d’incident, il est immédiatement accusé d'intentions malveillantes voire de mentir.
Et bien non, Monsieur le Maire : il vous arrive ainsi qu'à vos équipes de commettre vous aussi de temps en temps des erreurs. Ca arrive à tout le monde. Mais quand un de vos collègues élu vous le signale, vous pouvez aussi, tout simplement, reconnaître qu’il y a peut être eu un souci chez vous, que vous allez vérifier et qu’il ne suffit pas que l’élu qui parle soit de l’opposition pour qu’il ait forcément tort...
NB : pour la prochaine fois, c’est donc bien hotmail et pas homail...
Errare humanum est, diabolicum perseverare