La courtoisie républicaine particulière du Duboskhistan
Le 8 mai comme les 34000 autres communes de France, Foulayronnes célébrait la victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie. 76 ans après, cette commémoration garde un sens profond : celui de la mobilisation générale au service de la liberté.
En cela, cette célébration garde pour moi toute son actualité. C’est donc tout naturellement qu’avec mes collègues élus de l’opposition municipale, nous avons tenu à être présents devant le monument aux morts, aux côtés des anciens combattants qui ont tant donné au pays.
Il y a quelques jours, la Mairie de Foulayronnes annonçait sur Facebook la présence du Maire « et de son équipe municipale » à cette cérémonie. Équipe municipale ? Mieux vaudrait dire « bande » municipale. En effet, par un de ces ostracismes singuliers dont Bruno Dubos est coutumier, les élus de l’opposition n’ont pas été conviés à cette cérémonie patriotique.
Car au Duboskhistan, seuls les affidés du Maire sont reconnus comme élus. Avec Philippe Asin, nous avons évidemment dépassé cette étroitesse d’esprit, ces petites vilenies municipales si fréquentes à Foulayronnes, pour nous associer à l’hommage dû aux combattants de la liberté dont nous célébrons l’héritage.