Conseil d'administration du CCAS du 22 décembre 2020
Lorsque j’ai été élu il y a près d'un an, je pensais que mon mandat municipal serait largement rythmé par les réunions du conseil municipal. C'est généralement le cas dans les mairies puisque le Conseil est le lieu par excellence de débat sur les principales décisions municipales. Et bien, à Foulayronnes, il n'en est rien : les conseils municipaux sont plutôt rares. On doit être proche du minimum légal (1 séance par trimestre). A l'inverse et de manière un peu étonnante, le conseil d'administration du CCAS, lui, se réunit quasiment tous les mois.
C'était à nouveau le cas ce 22 décembre avec un ordre du jour plus fourni qu'à l'ordinaire. Comme j'ai pris l'habitude de le faire sur ce blog, je viens rendre compte ici des sujets évoqués et des positions que j'ai prises au nom des élus de l'opposition lors de cette séance. Ca me semble relever du devoir minimal de tout élu que d'informer précisément et sans fioriture les citoyens sur la manière dont il exerce le mandat qu'ils lui ont confié. Certains sujets susciteront sans doute plus d'intérêt que d'autres : mais nous rendrons compte ici de tout.
Création d'un Service civique dédié à la lutte contre la fracture numérique. Je n’ai pu qu’apporter mon soutien à cette démarche : cette initiative figurait dans notre propre programme électoral. Il faut rappeler pourquoi : tout aujourd'hui dans notre vie quotidienne passe par le digital. Or je constate tous les jours les difficultés d'un grand nombre de citoyens -pas seulement les plus âgés- face à l'outil et aux télé-procédures qui se multiplient. La situation est même plus préoccupante encore : la fracture numérique touche en réalité aussi des personnes qui étaient d'ordinaire plutôt à l'aise devant leur ordinateur ou leur smartphone mais qui ne parviennent pas -ou plus- à suivre la course folle de l'évolution des techniques. Bref, la fracture numérique est un défi considérable et hélas durable.
J'aurais aimé en savoir davantage sur le profil de cet emploi qu'on nous proposait de créer : les qualités demandées aux candidats, le détail des missions qui leur seront dévolues, les moyens mis à leur disposition pour l'exercer : ça s'appelle une fiche de poste. Lorsque j'ai demandé à ce qu'elle soit présentée aux élus, il m'a été répondu que, de fiche de poste, il n'y en avait pas à ce jour. Espérons cependant que cette heureuse initiative permettra de répondre au mieux aux attentes des Foulayronnais concernés et c'est avec cet espoir que j'ai soutenu cette délibération.
Actualisation du tableau des emplois au 1er janvier 2021. En réalité, il s'agissait là simplement d'acter la création administrative du poste de service civique dont nous venions de débattre. J’ai naturellement voté pour cette création même si, près d'un an après l'élection, le tableau complet des effectifs du CCAS avec les postes occupés et les postes vacants, ne nous a toujours pas été présenté. Ca finira par arriver sans doute. Un jour...
Rachat du matériel du médecin du pole de santé. Il nous était demandé là de valider le rachat par le CCAS du petit matériel (fauteuil, lampe, ordinateur...) apporté par le dernier médecin accueilli au Pôle Santé. J'ai demandé si ce matériel avait déjà été ou non amorti dans une vie antérieure, sachant que ça s'amortit en 2 à 3 ans. Il nous a été répondu que ce matériel était "récent" et donc non amorti : j’ai donc voté pour ce rachat.
Cette délibération au fond assez anecdotique me donne l'occasion de préciser notre point de vue au sujet de l'arrivée de cette consœur. Bien sûr, les élus du Conseil municipal n'ont eu aucune information à ce sujet, comme d'habitude. Pour autant, je suis naturellement très heureux de constater qu'avec cette arrivée, Foulayronnes va retrouver le même niveau de présence médicale qu’en 2014, année de l'élection de Bruno Dubos : voilà les compteurs en quelque sorte "remis à zéro" et c'est tant mieux. Mais je reste dubitatif sur les conditions d'installation de ce nouveau médecin venu d'Astaffort : éthiquement, il me semble difficile d'imaginer qu'elle puisse laisser tomber sa clientèle astaffortaise brutalement : devrons nous partager son temps médical foulayronnais avec sa clientèle d'Astaffort ?
Régime indemnitaire du personnel du CCAS. Je me suis abstenu sur ce rapport. Moins par opposition au régime lui-même sur lequel je me suis déjà exprimé en Conseil municipal. Mais dans la mesure où je constate chaque mois qu'au CCAS, c'est la Mairie qui décide et qui finance toutes les actions dans un jeu d'écritures comptables assez vain entre les deux structures, je m'interroge vraiment sur l'intérêt qu'il y a de conserver une telle entité théoriquement distincte de la Mairie mais, dans les faits, totalement dépendante d'elle.