Noël à Foulayronnes

Ainsi que l'a judicieusement fait remarquer la presse locale du jour (voir ci-contre), le choix du lendemain de Noël pour tenir le prochain Conseil municipal de Foulayronnes suscite sinon des questions, du moins des sourires…

Mais l’histoire des Conseils municipaux au Duboskistan mérite d’être quelque peu complétée : ne se tiennent dans cette commune que 4 conseils municipaux par an. Pas un de plus. (Pas un de moins non plus : ce serait illégal). Si le Maire déteste tant les conseils municipaux, c’est qu’il y est appelé à devoir expliquer ses décisions et rendre des comptes et ça, il n’aime vraiment pas.

Il fait donc tout ce qu’il peut pour réduire le plus strictement toute forme de démocratie municipale. Il a, de la même manière, supprimé les commissions municipales : Foulayronnes est ainsi la seule commune de l’agglomération sans commission des finances ! Comme le contenu des rapports budgétaires soumis au Conseil est lui-même réduit au minimum légal, en débattre ne présente aucun intérêt.

En séance, idem : quand une question est posée, un élu de la majorité sort une petite fiche qui lui a été préparée à l’avance (on ne sait jamais) et la lit. Ca ne répond pas à la question ? Peu importe. Quant au Maire, il élude tranquillement les questions, mêmes répétées 2, 3 ou 4 fois : silence radio sur les questions qui fâchent…

Le Maire déteste tellement les séances du Conseil qu’il choisit donc soigneusement les pires dates possibles comme le notent Sud-Ouest et Le Petit Bleu. Et encore, tout n’est pas dit : le premier conseil de 2023 s’est tenu le 15 février, au beau milieu des vacances scolaires. La troisième séance de l’année s’est tenue le 9 août, là encore au beau milieu des vacances. Et voilà le dernier Conseil de l’année… le 26 décembre, le lendemain de Noël. Il n’y a guère que la troisième séance qui s’est déroulée à une date « normale » : le 9 juin. Et pour cause : la date était fixée… par la Préfecture !

Querelle sans intérêt pour les citoyens ? Pas tant que ça… Car si nos concitoyens ne se passionnent pas toujours pour les débats municipaux, ils sont de plus en plus nombreux à ouvrir les yeux sur le mode de fonctionnement de notre maire : sourire aux lèvres en public, touchant la main, caressant le dos et jamais avare de belles promesses. Mais derrière le masque du « gentil maire », le maître du Duboskistan se comporte d’une bien étrange manière dans sa mairie et au sein de l’agglomération.

Et ça commence à se voir… et se savoir.