Marie Gourgue-Lescou rejoint l'opposition

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Nous avons déjà relaté ici la calamiteuse séance du conseil municipal du 8 mars dernier, Journée internationale des Droits des femmes, que le Maire de Foulayronnes avait choisi de célébrer à sa manière honteuse en congédiant sans autre forme de procès son adjointe à la culture, Marie Lescou-Gourgue. Le jour où le Maire finira par mettre en ligne la vidéo de cette séance -comme il s’y était engagé en début de mandat- nous inviterons chacun à aller la visionner, pour se faire une idée plus précise du traitement inique qui fut alors réservé à notre collègue.

En attendant, Marie Lescou-Gourgue n'est pas femme à se laisser impressionner par d'aussi basses manœuvres et, pour reprendre son expression, Marie est "remontée sur son cheval" afin d'honorer jusqu'au terme de son mandat la confiance que lui ont accordée les Foulayronnais en 2020. Même si elle récuse dignement toute idée de vengeance personnelle, nul doute que notre collègue aura à cœur de contribuer à sa nouvelle place à la démocratie foulayronnaise.

De cette nouvelle place justement, il a été question lors de la conférence de presse organisée par Marie Lescou-Gourgue le 9 avril dernier et dont on pourra lire le compte-rendu fait par Sud Ouest et le Petit Bleu en fin de chronique. Que faut-il en retenir ?

Si Marie Lescou-Gourgue s'est dite choquée par le lynchage public dont elle a été l'objet et qui avait été soigneusement préparé par les équipes du Maire, on sent bien à l'écouter que le silence absolu du maire dans cette affaire est sans doute ce qui la heurte le plus. Qu'on y pense : après avoir osé exprimer un point de vue différent en réunion interne à la Mairie, Marie Gourgue a subitement vu le Maire lui tourner le dos, l'exclure de toutes les réunions d'équipe pour finalement lui retirer sa délégation d'adjointe à la culture et tout cela, sans jamais avoir eu le cran ni de la recevoir ni même de l'informer : quel courage !

A Foulayronnes, les débats (quand on arrive à les tenir en Conseil municipal...) ne sont pas principalement d'ordre politique : c'est pourquoi, même élue sur une autre liste que les nôtres, le sort réservé à Marie Lescou-Gourgue nous a profondément ému après nous avoir choqué. C'est donc tout naturellement, comme les deux listes d'opposition avaient déjà su le faire entre elles en se réunissant, que nous nous sommes tournés vers elle. Et c'est avec plaisir que nous avons vu Marie, après qu'elle ait pris le temps de la réflexion, manifester le désir de rejoindre ses collègues de l'opposition pour poursuivre son action à nos côtés. 

Nous l'avons accueillie avec d'autant plus de plaisir que le sort qui lui a été réservé par le Maire est pour nous particulièrement illustratif de ce que nous ne cessons de dénoncer depuis 2020, à savoir l'impossibilité de tout débat serein au sein de la municipalité de Foulayronnes. Le sobriquet de "Duboskistan" -qui fait désormais florès dans la commune- vient de là.

C'est donc renforcés de cette énergie nouvelle qui les rejoint que les élus d'opposition municipale vont poursuivre leur travail au sein du Conseil municipal, en tentant d'obtenir la transparence que toute démocratie municipale devrait imposer. Mais aussi en préparant d'ores et déjà l'indispensable changement que les Foulayronnais doivent bâtir pour qu'après 2026, notre commune retrouve une gestion municipale enfin démocratique et transparente, parce que l'efficacité de l'action publique en dépend.

Bienvenue à Marie et bon travail à tous les élus de l'opposition au service des Foulayronnais.

Les articles publiés par Le Petit Bleu et Sud ouest le 11 avril dernier
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